18 mars 2017 à 19:03
La rançon de la gloire (Jespo - KVK Westhoek)
Les U15 de la Jespo ne sont clairement plus des outsiders. C’est devenu l’équipe à battre, et visiblement, tous les moyens sont bons pour (tenter de) parvenir à ses fins.
Le grand KVK Westhoek n’était clairement pas venu jouer au football, ce samedi après-midi. Ils étaient venus pour éviter de se prendre une valise, et quelques-uns de leurs joueurs ont plusieurs fois dépassé les limites de l’acceptable pour tenter de camoufler un manque de talent. Le (très) jeune arbitre, probablement de bonne volonté, a très rapidement perdu les pédales et a accumulé les décisions inexplicables, laissant de véritables attentats se dérouler sous ses yeux sans broncher. Le spectacle que les Yprois sont venus livrer est indigne d’un aussi beau club dont l’équipe première joue en troisième division nationale, rappelons-le.
Les conditions n’étaient déjà pas idéales : un fort vent latéral, soufflant par saccades, rendait impossible le beau football. Cela ne nous a néanmoins pas empêchés de nous présenter à plusieurs reprises devant le gardien adverse, jusqu’à ce que ça paye, à la fin du premier quart-temps : 1-0.
Le match s’équilibrerait progressivement, mais à aucun moment, Westhoek ne prendrait le dessus. Ils n’auront pas une seule réelle occasion franche sur tout le match. De notre côté aussi, les véritables situations de danger seront rares, à l’exception d’un face à face entre M.K. et le gardien, et un beau tir de Matisse sorti de la lucarne par le gardien adverse en deuxième mi-temps. Le match mourra ensuite d’une triste mort. 1-0, trois points c’est tout. Espérons maintenant que notre infirmerie ne se remplira pas après ce carnage.
Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire, le match aura été une succession de fautes, d’agressions même, que l’arbitre ne verra pas ou ne sanctionnera pas. Dommage, avant, c’était une fête de jouer contre Ypres, mais nous nous sommes ennuyés ferme. Fête gâchée par un adversaire qui nous a habitués à mieux et un referee qui n’a pas compris que c’était à lui d’intervenir. Quand on voit comment l’entraîneur adverse s’autorise à se rendre au milieu du terrain pendant le match pour aller voir comment se porte un de ses joueurs à terre, et que l’arbitre ne lui demande même pas de quitter le terrain, on se demande si nous pratiquons le même sport.
En attendant, cela nous fait un 21/21 dans ce second championnat, 7 victoires dont 5 clean sheets, 2 buts encaissés seulement. Sur toute la saison, cela donne 20 matches d’affilée sans défaite (18 victoires et deux nuls). Les clubs veulent désormais clairement notre scalp. Dommage, la rançon de la gloire, certainement.
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